Dans le cadre de ma première année de master en études de recherche sur le Moyen-Orient et le Maghreb, j’ai eu l’honneur de participer activement à un atelier organisé à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH) au sein du secteur archives de la recherche, le mardi 3 décembre 2024.

Accompagnée des archivistes, Véronique Ginouvès et Émilie Groshens, nous avons encadré une journée de découverte des archives de la recherche auprès de 10 étudiantes de master 1 en Histoire, parcours Bibliothèques et Archives. Après une présentation de l’ensemble des missions du secteur, j’ai ensuite eu l’opportunité de présenter le fonds Solange Ory sur lequel j’ai déjà effectué un stage l’année dernière et qui est le sujet de mon mémoire de Master. J’ai ainsi exposé la biographie de Solange Ory, en soulignant sa contribution à la recherche épigraphique et son approche pluridisciplinaire pour détailler enfin les activités archivistiques que je mène depuis juin 2024. 

Nous avons ensuite animé avec Emilie Groshens un atelier pratique, conçu pour accueillir trois à quatre étudiantes à tour de rôle. L’objectif était de les initier à l’inventaire et au tri des documents d’un fonds d’archives, en l’occurrence celui de Solange Ory. J’ai également présenté la méthodologie utilisée par un épigraphiste dans l’étude des inscriptions, permettant ainsi aux participantes de se familiariser avec les outils et les démarches propres aux deux disciplines. Mon objectif était de montrer qu’une chercheure en épigraphie, en maîtrisant les méthodes de l’archivistique, peut surmonter l’inaccessibilité des terrains de recherche ou la destruction des patrimoines.

Au cours de cette journée, les étudiantes ont découvert le visage d’une chercheure incarnée par le travail d’archive, révélant ainsi un métier bien plus riche et complexe qu’il n’y paraît. 

Billet rédigé par Issmahene HICHRI, Master 1 – Langues et Sociétés ; Parcours Moyen-Orient, Maghreb (MOMA), Université d’Aix-Marseille, année 2024-2025.

Le diaporama de la présentation à télécharger ou visualiser en ligne :

 

 

Crédits photographiques : Pierre basaltique inscrite d’un graffito sur lequel on devine une basmala et une demande de pardon à Dieu, photographie par Solange Ory, 1974 hal-04832695

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